Les deux périodes de confinement successives de cette année 2020 ont permis aux Français de gérer leurs dépenses, et par conséquent, de grossir leur épargne. La meilleure manière d’en tirer profit est de les placer dans des produits rémunérateurs, et certains d’entre eux répondent à différentes attentes, ce qui fait d’eux d’excellents placements à souscrire même en temps d’économie en crise. Ce sont entre autres les placements immobiliers à travers les produits pierre-papier.
Les SCPI : les plus résilientes face aux krachs
Parmi les meilleurs actifs ayant continué à générer de bons rendements, citons les sociétés civiles de placement immobilier. Leur taux de distribution sur valeur de marché est d’environ 4% pour 2020 – tandis qu’il atteignait les 4.4% pour 2019. Il s’agit d’un rendement extrêmement intéressant, comparé à celui des autres actifs ayant sévèrement subi les effets du krach ; certains d’entre eux ont même affiché des valeurs négatives.
Les SCPI utilisent de l’immobilier à 100% et se basent ainsi sur des revenus locatifs stables. Bien que certains locataires – en majorité des entreprises touchées par la crise économique – aient été confrontés à une baisse de leur chiffre d’affaires, plus de 95% des loyers ont été collectés. Cela, dans la mesure où ces entreprises sont des grands comptes financièrement solides, et qui sont peu fragilisées par une crise de grande ampleur.
Qui peut souscrire aux SCPI ?
Tout investisseur désireux de faire prospérer son épargne peut opter pour ce produit, depuis les étudiants jusqu’aux seniors, en passant par les ménages fortement imposés, ou à faibles revenus, etc. De même, les investisseurs avertis dynamisent davantage leur portefeuille de SCPI en optant pour la diversification.
Les OPCI : vigilance en raison de leur composition
Les organismes de placement collectif immobilier sont une version corrigée des SCPI, mais sont beaucoup plus risqués car contiennent des actifs boursiers. Ces derniers sont en effet extrêmement volatils, et leur rendement dépend de la santé du marché de la Bourse. C’est pourquoi, bien que destinés eux aussi au grand public, il vaut mieux en limiter la souscription et analyser chaque actif en profondeur avec un conseiller en gestion de patrimoine. Les risques de perte en capital sont bel et bien présents en effet, avec l’instabilité économique et la conjoncture actuelle. Toujours est-il qu’en période saine, ces actifs sont d’excellents produits de diversification.
Qui peut souscrire aux OPCI ?
Tout comme les SCPI, les OPCI sont destinés au grand public. Ils répondent aux attentes de ceux qui sont peu avisés en matière d’investissement boursier, étant donné que c’est la société de gestion qui se charge de les piloter. Ceux qui sont plus vulnérables aux risques ne placeront pas leur argent dans les OPCI cependant. Idem pour les étudiants et les seniors, ou encore les ménages ne disposant pas de suffisamment de couverture financière en cas de perte en capital.
Les SCI : pour une gestion indivis
Les sociétés civiles immobilières se différencient des SCPI bien qu’ayant des points communs en ce qui concerne la gestion déléguée. Un bien immobilier est en effet détenu à plusieurs, sous le régime de l’indivision. La gestion ainsi que la transmission du patrimoine sont optimisées au sein de la SCI.
Qui peut souscrire aux SCI ?
Tout individu souhaitant tirer profit des avantages de l’immobilier peut y souscrire. Ce sont surtout les membres d’une même famille trouvent le plus d’avantages dans la souscription à des parts de SCI, par rapport à la gestion du bien en indivision. Il s’agit plus précisément d’un actif ayant un but civil plutôt que commercial, mais plusieurs associés extérieurs à la famille peuvent en devenir associés, sachant que les détenteurs de parts peuvent librement les céder ou les revendre.